L’association LISA (Ligue dans l’intérêt de la société animale) que vous présidez sera sur Arden’Expo du 22 au 26 juin au parc des expositions. Comptez-vous présenter des animaux à l’adoption ? « Exactement car c’est peut être l’occasion de placer nos toutous et chats à adopter dans des familles d’accueil. Et aussi pour vendre plein de petites choses au profit de l’association. Le problème actuellement, c’est que nous avons plus de factures et de frais vétérinaires que de dons qui rentrent. Les bénévoles seront sur le stand, à tour de rôle, du mercredi au dimanche, avec des teeshirts « chiens, chats, même misère, même combat » pour les identifier. Cinq à six chiens différents seront présentés chaque jour pour l’adoption. Les anciens de l’association mais aussi ceux des personnes qui
m’auront contacté pour les faire adopter à l’occasion d’Arden’Expo.
Les chats à adopter ne seront pas sur le stand pour ne pas les stresser mais il y aura leur photo.
Nous avons besoin de dons pour fonctionner et de familles d’accueil pour adopter ou de parrains dans l’attente de leur trouver un maître chez qui les placer.»
L’association a récemment tenu son assemblée générale. Quel bilan faites-vous de cette année?
« On place entre 60 et 100 chiens par an. On stérilise une centaine de chats par an. Cette année, pour la première fois, l’association était dans le rouge car nous constatons que de plus en plus d’animaux sont abandonnés
et pas seulement au moment des vacances mais toute l’année. Nous avons dû aussi déposer trois plaintes importantes pour maltraitances et cruautés envers des animaux.
De plus en plus de gens, heureusement, nous appellent pour les signaler mais nous ne pouvons pas toujours être partout. Tous les bénévoles travaillent à temps plein en dehors de l’association.
Parfois, on nous reproche de ne pas agir assez vite mais ça n’est pas toujours évident pour nous. Le téléphone n’arrête pas de sonner même les week-ends. »
Comment envisagez-vous l’avenir de l’association ? « Nous allons surtout nous consacrer désormais à la protection
animale et faire de la prévention. Les lois ont l’air de s’améliorer pour que l’animal ne soit plus seulement considéré
comme un meuble mais comme un être vivant. On, espère à l’association que c’est en bonne voie.Je trouve que les animaleries ne font pas de bien non plus. C’est toujours beau derrière une vitre mais un animal n’est pas un jouet qu’on abandonne ensuite comme un objet.
Enfin, faute d’avoir pu trouver un local plus grand et gratuit, nous allons garder celui du 16, place de !’Hôtel-de-ville à Mézières auquel nous allons donner un coup de peinture. Et nous aimerions obtenir davantage d’aides financières, notamment du conseil général. »
Propos recueillis par Ambre Mingaz