Régine Michel, une septuagénaire marginale qui vit sans eau ni électricité dans la campagne rethéloise, se bat
pour retrouver les 89 chiens et chats évacués en 2006 par trois associations de protection des animaux.
A Wagnon, la fermette en ruine qui lui servait de refuge depuis vingt ans n’existe plus. On l’a rasée. A 72 ans, Régine Michel, qui s’est progressivement clochardisée, doit désormais se contenter d’une caravane où elle survit dans des conditions d’hygiène et de confort épouvantables. L’essentiel de son allocation de solidarité lui sert à entretenir les cinq chiens, la vingtaine de chats, le mouton et les deux chèvres que la justice menace de lui retirer.
Régine Michel ne comprend pas : « Pourquoi on me torture ? Ces bêtes, c’est mes enfants. C’est tout pour moi. Je veux mourir avec. Si on veut m’enterrer, autant me tirer une balle. “
Au côté de la SPA, la Ligue dans l’intérêt de la société et de l’animal (Lisa) a contribué activement au « sauvetage » de
2006.