Une jument et un étalon étaient livrés à eux-mêmes et dénutris.
Affamés et livrés à eux-mêmes, avec la peau sur les os. Une jument et un étalon ont été retrouvés, dimanche, dans les bois de la vallée de la Meuse, dans un secteur compris entre Nouzonville, Gespunsart et Neufmanil. Les deux animaux, très mal en point, n’étaient visiblement plus nourris depuis un moment.
La jument divaguait et l’étalon était attaché à une cabane en ruine à moitié effondrée sur lui. Leur salut vient de deux amies, Alicia Latreille et Elas Payon, toutes deux passionnées des animaux, qui ont pu les secourir et donner l’alerte, alors que le propriétaire n’était hier, toujours pas identifié.
Les deux b^etes ont été prises en charge et sont aujourdu’i en sécurité.
Une plainte a été déposée en gendarmerie par la LISA pour “sévices graves”
Sabrina, responsable de l’association LISA (Ligne dans l’Intérêt de la Société et l’Animal), s’est déplacée hier pour évaluer la situation. Elle évoque une “cachexie”, c’est à dire un affaiblissement profond de l’organisme lié à une sous-alimentation. “Visiblement, personne n’était venu s’occuper d’eux depuis un moment”, confie Sabrina.
La jument et l’étalon reprennent aujourd’hui des forces. En attendant de savoir qui pourra, ensuite, en prendre défiitivement la garde.
La LISA a déposé plainte en gendarmerie de Nouzonville pour “sévices graves”, comme elle a l’habitude de le faire pour des affaires similaires.
Alicia Latreuille, elle-même cavalière, ne cache pa son dégoût : “C’est honteux lorsque des chevaux ou toutes sortes d’animaux sont laissés à l’abandon, que ce cheval ait été retrouvé attaché avec une chaine sous une cabane à moitié écroulée…”
Olivier Durand
L’Ardennais du 13 novembre 2019
Lire l’article du journal l’Ardennais en ligne : Deux chevaux affamés ont été secourus dans la vallée de la Meuse