« Accepter de pratiquer l’euthanasie, c’est accepter de gérer I’échec d’une société “, déclarait la présidente de la LISA qui a stérilisé plus de 15.000 chats en 1999.
L’assemblée générale de la ligue dans l’intérêt de la société et de l’animal (LISA) s’est déroulée samedi dans l’ancienne mairie de Mohon devant une quarantaine d’adhérents. Depuis sa création, en janvier 1993, l’association présidée par Evelyne Maillet ne cesse d’œuvrer pour améliorer les conditions de vie des chats errants. Fait nouveau en cette année 2000 : la LISA se propose de servir d’intermédiaire pour trouver un nouveau foyer aux chiens abandonnés. Dans son propos d’accueil, la présidente a chaleureusement remercié les adhérents (au nombre de 702 en 1999) pour leur aide efficace.
Elle n’a pas oublié de relever l’action bénéfique de nombreux anonymes qui nourrissent et soignent les animaux dans les rues. Eviter la prolifération des chats errants reste l’une des grandes causes défendue par l’association. En 1999,1.526 chats ont été stérilisés. La plupart d’entre eux ont trouvé un foyer, les autres ont été relâchés sur leur lieu de capture,mais sont nourris ,alors là, nous arrêterons la protection animale», déclare Evelyne Maillet. Février 2000 restera une date importante pour l’association qui intervient également pour placer des chiens abandonnés. En très peu de temps, quatre vingt- dix chiens ont ainsi été accueillis par de nouveaux maîtres.
La seule condition à ces placements étant le tatouage et la vaccination contre la rage à effectuer au moment de la session.
L’association rappelle ainsi l’obligation légale qui est faite à tout propriétaire de chien ou de chat. « n serait très utile que chaque animal porte un collier muni d’une médaille indiquant le numéro de téléphone de son propriétaire. Ceci éviterait à son compagnon de se retrouver en fourrière et au maître de régler des frais de garde et de ramassage »,ajoute la présidente.
Pour mener à bien ses actions et notamment la prise en charge des chats trouvés sur la voie publique ou abandonnés par leur maître, la LISA recherche désespérément un local: De plus en plus sollicitée, elle ne peut répondre favorablement à toutes les demandes faute de place. Par ailleurs, l’association recherche également des bénévoles pour effectuer des contrôles avant et après adoption.